Nous le savons tous : le sport est bon pour le moral et pour la santé. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise d’ailleurs de faire au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine. Mais, entre nous, qu’est ce que c’est difficile de s’y (re)mettre ! Soyons honnêtes : toutes les excuses sont bonnes pour échapper au sport. Voici notre top 10 des excuses pour ne pas faire de sport… Et nos conseils pour qu’elles n’aient pas raison de nos bonnes résolutions.
1. « Il fait trop froid ! » « Il fait trop chaud ! »
Ah, la météo, toujours là pour nous fournir une excuse en béton ! Qu’il fasse trop froid pour sortir ou trop chaud pour esquisser le moindre mouvement, on a toujours une bonne raison de rester chez soi. Mais soyons honnêtes : pour les êtres humains, aucun risque de fonte ou d’auto-combustion ! Même si, bien sûr, courir dehors en pleine canicule ou en short par -10°C n’est pas recommandé, surtout quand on prend de l’âge.
En revanche, pour pallier les problèmes de température en toute sécurité, les solutions ne manquent pas. Aujourd’hui, la plupart des sports d’extérieur possèdent leur déclinaison en intérieur : le « futsal », le tennis en salle, le vélo d’appartement ou encore le tapis de marche ou de course : toutes ces options peuvent vous permettre de faire du sport au chaud ou dans des salles climatisées l’été.
Enfin, au-delà du lieu d’exercice de votre sport favori, pensez aussi à vous équiper de tenues adaptées. La plupart des marques de vêtements de sport ont développé des gammes hiver, avec des tissus imperméables, et des gammes été avec des tissus respirants. De même, pensez à vous doter des chaussures les plus adaptées à la saison.
2. « Je suis fatigué »
Quand on n’a pas fait de sport depuis longtemps, la simple idée de s’y remettre nous fatigue d’avance. On pense à l’effort que le trajet va représenter, aux courbatures à venir… Pourtant, si vous avez été sportif par le passé, vous le savez bien : le sport a souvent un effet revigorant ! L’activité physique libère des endorphines qui vont procurer une véritable sensation de détente, surtout sur le plan musculaire. Et si vous pensez à bien vous étirer en fin de séance, vous limiterez le risque de courbatures. D’ailleurs, d’après notre étude sur les seniors et le sport, les sportifs de 50 ans et plus déclarent que leur pratique leur apporte plus de bien-être (83 %), des bénéfices sur leur santé et/ou sommeil (73 %) et des améliorations physiques (63 %).
3. « Je n’ai pas le temps »
Ah, la fameuse course contre la montre ! Pour réussir à se motiver, même quand on a un emploi du temps très chargé, rien de tel que la méthode des petits pas. Inutile de se fixer un objectif de séances d’une heure, trois fois par semaine : c’est le meilleur moyen de se décourager ! Au contraire, fixez-vous des objectifs réalistes et commencez par des séances de quelques minutes par jour pour reprendre doucement le rythme.
4. « Ça me stresse »
Retourner au sport peut parfois être très intimidant, pour une multitude de raisons : peur de sentir jugé sur son âge, son corps ou son niveau sportif ; peur de ne pas être à la hauteur ; peur de se blesser… Toutes ces émotions sont bien compréhensibles, et il faut se rappeler que toutes les personnes de votre entourage y sont certainement confrontées elles aussi. Bien sûr, si le regard des autres vous pèse, vous pouvez opter pour un sport individuel, chez vous, afin d’être tranquille. Pour bénéficier tout de même de l’accompagnement d’un pro, pensez aux cours de sport en ligne ! Par exemple, la plateforme ResterJeune.com vous permet de faire du sport chez vous, en suivant les vidéos d’un coach. Le site propose des vidéos de nombreux sports différents pour tous les niveaux.
Pour ne pas laisser l’appréhension vous paralyser, voici quelques conseils. Tout d’abord, prenez le temps de tester plusieurs sports afin de trouver celui qui vous plaira vraiment. La séance de sport ne doit pas être une corvée, mais une perspective enthousiasmante ! Ensuite, soyez à l’écoute de vos émotions. Si vous pratiquez une discipline en salle ou en groupe, mais que vous n’aimez pas le professeur, changez d’endroit.
5. « J’ai mal partout »
Avec l’avancée en âge, de nombreuses personnes souffrent de douleurs chroniques, notamment au dos. Dans ces conditions, difficile de se motiver à faire du sport, tant on craint de se blesser ou d’avoir encore plus mal à la fin qu’au début.
Cependant, refuser le sport pour des raisons de santé, c’est se plonger dans un cercle vicieux. En effet, l’activité physique adaptée (APA) est un ingrédient indispensable pour améliorer sa qualité de vie lorsqu’on est atteint de douleurs chroniques. Ainsi, une personne atteinte de douleurs lombaires pourra opter pour des disciplines non traumatisantes, qui lui permettent de travailler sa posture. C’est notamment le cas du yoga et de la marche à pied. Et comme toujours, la modération est de mise : les mouvements doivent être lents et la montée en niveau progressive !
6. « Je m’y remets le mois prochain »
Ne pas remettre au lendemain ce qu’on peut faire dès aujourd’hui : tout le monde connaît ce bon conseil, pourtant il est difficile de se l’appliquer. Que notre emploi du temps soit trop chargé ou que l’on se sente découragé, on a tendance à penser que les jours à venir seront plus propices à la reprise d’une activité physique. Cependant, la plupart du temps, il n’en est rien : si vous ne changez aucun paramètre de votre routine, il n’y a aucune chance que les journées à venir soient moins chargées.
Pour impulser un véritable changement dans sa routine, il faut aller contre ses biais cognitifs, comme nous l’expliquions récemment dans un article sur la reprise du sport. Après des siècles de survie de l’espèce humaine, notre cerveau a développé une certaine aversion à l’inconnu et à la nouveauté, synonymes de dangers. S’il a la possibilité de repousser la nouveauté, il le fait ! À nous, donc, de déjouer ce mauvais réflexe.
7. « C’est trop loin ! »
Les excuses matérielles ne manquent pas pour retarder le début de la remise en forme. La question de la distance arrive en tête, suivie de près par « je n’ai pas le matériel adéquat ». Si l’on habite à la campagne, la perspective de devoir prendre la voiture ou les transports pour aller sur son lieu d’activité peut sembler très décourageante. Pour ne pas laisser la distance avoir raison de nos bonnes résolutions, pourquoi ne pas envisager le covoiturage, en s’entraînant avec des amis qui vivent près de chez vous ?
Autre option : le coaching sportif à domicile. Avec Ownsport, par exemple, on peut faire venir un coach personnel chez soi afin d’être accompagné sur le sport de son choix. C’est le meilleur moyen de conjuguer la tranquillité de son chez-soi, avec la motivation qu’apporte la présence d’un tiers. En plus, les cours de sport à domicile Ownsport ouvrent droit à une réduction instantanée de 50 % grâce à l’avance immédiate du crédit d’impôt.
8. « Ça ne me sert plus à rien »
Penser que le sport ne vous sert plus à rien est une grave erreur. L’activité physique est bénéfique à tout âge, et ses impacts à court terme sont souvent bluffants. Bien sûr, certaines pathologies, notamment le diabète ou les pathologies cardio-vasculaires, se préviennent très tôt dans la vie. En revanche, le sport est un allié précieux pour conserver sa vivacité cérébrale.
Ainsi, l’étude ACT (Adult Changes in Thought) réalisée aux États-Unis entre 1994 et 2003 dans la région de Seattle auprès de plus de 1 700 personnes de 65 ans et plus, en bonne santé cognitive, a montré que le taux de démence est moins élevé chez les personnes qui pratiquent une activité physique au moins trois fois par semaine, que pour les personnes qui pratiquent moins de trois fois par semaine. D’autres études menées partout dans le monde vont dans le même sens. Moralité : il n’est jamais trop tard pour s’y mettre !
9. « J’en ai fait assez quand j’étais plus jeune »
Puisque nous parlons de sport, sachez que le bien vieillir est un marathon, pas un sprint. En d’autres termes, il est à reconquérir un peu chaque jour. Avoir eu une hygiène de vie irréprochable par le passé ne nous dispense pas de continuer le sport, au contraire. En effet, il existe de nouveaux risques propres à l’avancée en âge, qu’il ne faut pas négliger.
En ce qui concerne, notamment, les chutes à domicile, conserver sa mobilité au quotidien est primordial. Ainsi, une personne qui bouge moins va perdre en masse musculaire, en souffle et en équilibre. De plus, chaque effort physique sera déstabilisant et les pas risquent d’être moins assurés. Dans son plan antichutes, le gouvernement identifie l’inactivité physique comme l’une des cinq causes principales de ce fléau, à l’origine de 10 000 décès chaque année. Le sport a aussi été désigné grande cause nationale en 2024, preuve qu’il est indispensable pour toutes les classes d’âge.
10. « Je dois garder mes petits-enfants »
Si vous êtes régulièrement sollicité par vos enfants pour garder vos petits-enfants, vous avez peut-être le sentiment que votre routine est dictée par des impératifs extérieurs, sur lesquels vous n’avez que peu de prise. Cependant, même si vous les aimez très fort, il ne faut pas vous oublier pour eux ! Le début de la retraite est un moment précieux pour enfin penser à soi et à ses envies.
En outre, rappelez-vous que sport rime avec partage ! Pour les enfants, cette activité est tout aussi primordiale que pour les seniors. Selon les recommandations de l’OMS : « Tous les enfants et adolescents [de 5 à 17 ans] doivent avoir une activité modérée à intense une heure par jour. » Alors que les jeunes sont de plus en plus sédentaires, les grands-parents apparaissent comme des relais précieux pour les aider à s’intéresser au sport. Vélo, randonnée ou même natation : autant de disciplines intergénérationnelles à pratiquer ensemble !
Alors que cette année, les Jeux olympiques se dérouleront en France, pour la première fois depuis 1992, le sport devrait être au cœur de toutes les discussions. Peut-être pourrez-vous profiter de cette dynamique pour vous lancer dans une reprise du sport ?
